Vers la ville aux sept collines

Avant d'y arriver il faut parler de ce 3 septembre et de la découverte du monastère de Curchi.

Curchi se trouve à quelques kilomètres. Comme je dois aller à Orhei retirer des sous au "bankomat", j'en profite pour aller là bas. Curchi est, d'après mon guide, le plus grand et le plus beau monastère de Moldavie. Je profite également qu'une bonne part de mes bagages ne sont pas avec moi pour retrouver un pilotage plus facile. 

Hier soir, un français est arrivé. Pas comme touriste, il travaille avec la Moldavie. C'est un agriculteur de Lyon. Il est venu passé 3 jours à Trebujeni avant de reprendre son avion. 

4 septembre : maintenant, je prends la direction de la ville aux sept collines : Chisinau, capitale de la Moldavie. J'y suis en une heure trente.La route est belle et sans bosses. En tout cas, jusqu'à l'arrivée dans la ville.

Je fais la connaissance de la politia en arrivant sur le boulevard "Stephan Cel Mare". David, très sympathique au demeurant, me fait stopper sur le bas côté. Le boulevard est, semble t'il, interdit aux motos. Je n'ai pas vu les panneaux. Mon Gps ne m'a rien annoncé non plus. Bref, je suis le couillon dans la ville. David, bien que sympathique, veut garder mon permis et ma carte grise tant que je n'aurai pas payer l'amende de 3200 Lei. Du coup, j'ai besoin de prendre l'air et retirer mon casque. Un vague coup de chaud m'envahit. J'indique à ce sympathique David que je me gare, retire mon casque (dommage je n'avais plus la caméra sur le casque, juste retirée 2 minutes avant) et discute avec lui. Je lui indique que 3200 Lei me semble très cher.. Je lui demande aussi quel route je dois prendre pour aller à mon hôtel. J'ajoute à tout cela que je peux peut être appeler l'alliance française puisque je dois y faire une intervention demain. Il me demande quelques explications. Je m'empresse de lui donner en anglais et en utilisant son téléphone avec la traduction google. Je parle de Vent d'Est, du projet, des dons... Après tout cela, il m'indique que tout est OK et que je peux circuler. Il m'indique précisément la route à prendre pour rejoindre l’hôtel.

Malgré ces indications et le GPS je met une heure à le trouver ce p... d'hôtel. Je suis passé par des endroits qui auraient fait rougir Hubert Auriol (oui, même dans une capitale). Enfin, j'y arrive. Je pars à la découverte, à pied, de cette capitale. L'ambiance me plait. Les gens sont détendus, calmes, et souriants. Tout est plutôt délabrés mais l'ambiance et l'humeur de la population ne sont pas ternies.

Place Stephan Cel Mare

Place Stephan Cel Mare

Le boulevard Stephan Cel Mare c'est un peu le champs Elysée de Chisinau. Faut juste imaginer les champs avec quelques trottoirs en ruines et un peu moins de magasins. Malgré tout, cela me plaît. Dans la soirée je fais l'expérience des taxis. Comme partout dans le monde ils veulent t'arnaquer avec ta tronche de touriste perdu. Le premier que j'aborde me propose la course à 200 Lei, puis 150, puis 100. Le prix normal est de 30 à 40 Lei (faut toujours demander à ton hôtel, avant de partir, le prix d'une course pour avoir l'élément comparatif). Je le laisse tomber malgré son sourire sympathique. Le suivant, 100 mètres plus loin, me la propose a 5 Lei. Enfin il me dit "five". Ma réponse enjouée et souriante : "are you sure ? five ? Il bredouille quelque chose et je lui dit : Ok, it's Fifty (50) ? Nous sommes d'accord. Il m'emmène à mon restaurant italien. Ce soir, j'ai besoin de cette cuisine que j'adore.

Lundi 5 septembre. Aujourd’hui je prends le temps. Je dois être à l'alliance à 17h00. D'ici là, petite balade tranquille dans le parc botanique et découverte d'un village musée.

Il y a beaucoup de parcs à Chisinau, ce qui lui vaut aussi le surnom de ville verte.